Vivre jusqu'au bout pour aider et sauver
Vivre jusqu'au bout pour aider et sauver
La maladie de Charcot, comme certainement toute les maladies incurables, donne le sentiment de ne plus appartenir au même espace temps que tous les autres !
En effet, l’incurabilité de cette pathologie ne nous fait voir que le bout du tunnel, c’est à dire la sortie de ce que l’on appelle communément le monde des vivant. Je ne m’étais jamais posé la question de savoir ce qu’était ce monde et ce qu’était réellement la vie.
Depuis que suis dans ce tunnel, je m’efforce de tourner la tête pour en observer les cotés. Cette démarche très personnelle me permet de donner ma propre définition de la vie et du monde qui nous entoure !
En accord avec le docteur Charcot, je pense que le monde dans le monde dans lequel je vis est le fruit d’une organisation parfaite programmée par une force inconnue que l’espèce humaine désigne sous le vocable sacré de Dieu, mais que je désigne moi même sous le vocable du grand ordonnateur !
Je commence à être persuadé que le monde dans lequel je vis actuellement n’est que la résultante d’un programme établi pour mettre de la cohérence et de la logique entre tous les éléments vivants dans cet univers. En effet, lorsque nous observons la vie dans la nature, quelle soit humaine, animale, végétale ou minérale, tout est parfaitement organisé ! Effectivement, si l’on prend le rythme cardiaque d’un cœur humain, il peux avoir sur une vie de 80 ans environ 3 363 840 000 battements cardiaques ! Aucun système technique inventé par l’homme ne peut fonctionner aussi longtemps sans changement de pièces détachées !
Par ailleurs, la maladie incurable m’oblige aussi à me demander si dieu existe et sous quelle forme ? Ma position sur ce sujet reste toutefois identique à celle d’avant ma maladie, car j’ai toujours été ce que l’on appelle un …agnostique. En effet, je pense que l’esprit na pas de fin car il n’est pas corroboré à la mesure chronologique du temps. Pour moi donc la finalité de l’évolution de cette terrible maladie n’aboutira qu’à la fin de mon corps physique, cependant, mon esprit ne sera pas au paradis ou en enfer mais uniquement dans un autre espace- temps ! Cette façon de voir les choses me permet de continuer ma vie d’une manière différente en considérant que la maladie de Charcot n’est pour moi et que pour moi comme un simple rhume !
Ce petit propos me donne donc l’occasion de vous transmettre ma définition de la vie. Vivre n’est fait que de rêves générés par notre esprit et il ne faut surtout pas, quelque sois les difficulté rencontrées, que nos regrets remplacent nos rêves. Vivons la vie comme elle nous a été ordonnée par dieu ou le grand ordonnateur c’est à dire heureux et surtout toujours souriant !
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