On ne change pas une équipe qui gagne

Etre malade seul est très déprimant. Il suffit d’être entouré d’une équipe bienveillante pour avoir l’impression d’oublier sa maladie.

Dans mon cas, je suis entouré d’une équipe formidable constituée de filles venant de tout horizon.  La difficulté que j’ai éprouvé au début de notre collaboration était essentiellement liée à mon statut de militaire que j’ai exercé pendant plus de 40 ans. En effet, commander des militaires dans une caserne m’a semblé relativement simple. En travaillant avec cette équipe féminine, les difficultés de gestion d’une équipe m’ont beaucoup troublés. J’ai alors compris que j’avais fais beaucoup d’erreurs dans mon commandement militaire. En effet, ne pouvant plus me mouvoir et étant dépendant à 100% des autres, même pour les gestes les plus simples, il faut créer une relation réelle pour éviter la célèbre phrase « pas de bras, pas de chocolat ». Cette relation ne peut exister que si l’on respecte l’autre tel qu’il est sans chercher à le rendre identique à nous-mêmes. 

La maladie m’a également montré que je ne ressemble plus à celui que j’étais. C’est cette constatation qui m’a fait découvrir toutes les compétences et les qualités de mon équipe de « drôles de dames ». 

Etre malade, c’est surtout être dans l’acceptation, en particulier, du changement ! C’est ainsi que j’ai accepté la particularité et la personnalité de chacune d’entre elles. 

Il m’est paru évident alors que c’était l’addition de toutes ces différences qui fait la somme de la réussite. 

Chantal, Anne, Cécile, Amina, Morgane, Aurélia, Pauline, Inès vous êtes toutes formidables avec votre propre personalité qui vous donne vos qualités professionnelles et surtout relationnelles. Vous formez un commando d’élite qui réussi avec brio toutes les missions que je vous demande ! Merci à vous et je vous souhaite d’être au moins aussi heureuses que moi. 

 

« Vivre jusqu’au bout pour aider et sauver »